Pour le cinquième voyage lysergique, nous avons rassemblé dix morceaux de rock obscur, jamais vus auparavant… sous cette forme en tout cas. Et comme d'habitude, les morceaux de ces disques d'une rareté incroyable ont tous été entièrement validés par les artistes eux-mêmes. Nous avons tout mis en œuvre pour obtenir les meilleures sources master possibles, le pire étant un 45 tours original. Car ça ne vaut pas la peine si on ne le fait pas bien.
Le légendaire Captain Foam lance ce voyage comme une enclume sur votre crâne avec un morceau endiablé aux sonorités des Who, avec la guitare tonitruante de Matt Pike. « No Reason » est un morceau que nous voulions partager avec vous, les idiots, depuis le début. Captain Foam (alias Richard Bertram) n'a pas été facile à trouver, mais ô surprise, nos super détectives l'ont localisé et ont obtenu sa permission pour inclure la face A de son unique single ici pour vous. Bonne chance pour trouver un exemplaire original du disque. C'est plus rare que du bœuf cru.
Ce n'est que la partie émergée de l'iceberg. Les neuf autres titres poursuivent l'assaut dans la forme typique de Brown Acid. Vous connaissez peut-être « Jungle Rot », le chef-d'œuvre punk psychédélique de George Brigman, mais vous ne connaissez pas Split tant que vous n'avez pas entendu la production de « Blowin' Smoke » délicieusement décousue et irrésistiblement improvisée. Finch sonne hors du temps (1968) et hors du temps (Milwaukee) sur l'hymne grungeadelique « Nothing In The Sun ». Le heavy prog de Cybernaut — qui donne du fil à retordre à leurs camarades canadiens Rush — et le boogie « Icky Bicky » de Flasher prouvent sans l'ombre d'un doute que nos voisins du nord peuvent rivaliser avec les meilleurs. Pendant ce temps, « Abaddon » de Fargo, imbibé de sauce barbecue hallucinogène, et le riff-monger éponyme, à juste titre musclé, de Mammoth perpétuent la longue lignée des heavy metal du Lone Star State. Le groupe de screamers de l'Ohio, Lance, compte parmi ses membres Inside Experience, dont vous vous souvenez peut-être de Third Trip. L'interprétation brutale de « Helter Skelter » par Zebra est sans doute la façon dont Charles Manson a eu cette chanson en tête. Enfin, le mystérieux et inédit Thor apparaît ici en exclusivité et pour la première fois avec leur 45 tours méconnu « Lick It ». Un grand merci à notre ami Mike Vegh pour nous avoir fait découvrir ce morceau.
En parlant d'excitation, on adore entendre parler de disques rares de hard rock, de heavy psych et de proto-metal. Alors, si vous avez des infos que nous ignorons, n'hésitez pas à nous contacter. Si nous parvenons à retrouver et à inclure un disque que vous nous avez fait découvrir, nous serons ravis de vous encourager pour un prochain album. En attendant, on continue de travailler dur nous-mêmes et vous pourrez continuer à en récolter les fruits… jusqu'à ce qu'on vous tue tous.
Capitaine Foam – No Reason : Canton, Ohio 1968 Bold Records.
George Brigman et Split – Blowin' Smoke : Baltimore, Maryland 1977 Solid Records.
Finch – Rien au soleil : Montage Milwaukee, Wisconsin 1968.
Clockwork – Cybernaut : Québec, Canada 1974 Sonogramme.
Fargo – Abaddon : Oak Cliff, Texas 1969 Algernon.
Mammouth – Mammouth : San Antonio, Texas 1970 United World Records.
Flasher – Icky Bicky : Vancouver, Colombie-Britannique, casier judiciaire de 1976.
Lance – Boule de feu : Fremont, Ohio 1977 Owl.
Zebra – Helter Skelter : Hollywood, Californie 1971 Miramar.
Thor – Lick It : Huntsville, Alabama 1977 Étoiles et bars.
Pressage : 1er pressage sur vinyle. |
Sortie originale : 2017. |
Genre : Rock. |
Sous-genre : Classique / Garage / Psychédélique. |
Numéro de catalogue : EZRDR-085. |
Taille : Disque simple 12". |