
Avec « Handy Denny », un premier album survolté et à la manière de MC5, Hot Lunch est clairement déterminé à vous prendre par les couilles comme un pitbull et à vous serrer jusqu'à ce que cet album vous épuise. Dès les deux premiers morceaux, le groupe a déchaîné plus de riffs que sur les deux premiers albums de Black Sabbath, et le rythme ne faiblit pas. « Ripped At The Seams » opte pour un grind à la Blue Cheer, à la fois serré et détendu, avec le chant frénétique d'Eric Shea évoquant John Garner à son apogée, aux débuts de Sir Lord Baltimore. D'autres groupes auxquels Hot Lunch fait un clin d'œil au cours de ces neuf morceaux, à des degrés divers, incluent le blues spasmodique de The Groundhogs, l'intensité théâtrale de The Alice Cooper Band, l'explosion brute et soul de Grand Funk Railroad, le crunch explosif de The Who jusqu'au psychédélisme trippant de The Doors... bien que sans un chanteur de pub ivre et incohérent à leur tête.
Mais tout n'est pas que bruit. « Lady Of The Lake », d'une longueur épique, déploie une tendresse mêlée à une légère touche folk, proche de « Lake Isle Of Innisfree » de Sir Lord Baltimore. L'emphase n'est pas pour autant absente, le groupe jouant avec une dynamique à la fois forte et douce qui culmine dans un morceau parlé féminin, un charabia hallucinogène pur, aussi absurde que génial. En revanche, le bref « She Wants More » explose dans un brouillard boogie qui fait ressembler Foghat à Barry Manilow, Shea ayant du mal à garder son souffle et son sang-froid tandis qu'il s'emporte sur les paroles. « Tragedy Prevention », comme beaucoup de ses prédécesseurs, enchaîne les riffs avec une insouciance débridée et intègre même ce qui ressemble à un orgue Vox pour créer des textures sonores supplémentaires. C'est un domaine dans lequel Hot Lunch excelle. Ils ne sont pas liés, en studio du moins, par les contraintes du son de leur équipement et sont heureux d'employer d'autres moyens pour faire valoir leur point de vue, comme le chant affecté par les enceintes Leslie sur « Gold Lyre » ou le chant grégorien sur le morceau Sabbath meets Misfits vibed « Monks On The Moon ».
- Le chaman endormi
Vinyle noir.
250 exemplaires en vinyle jaune moutarde limités.
100 vinyles transparents éclaboussures vert néon - rouge Ultra Limited.
Presser : Réprimer. |
Genre : Rock. |
Sous-genre : Hard / Garage / Skate. |
Numéro de catalogue : HPS193. |
Taille : Disque simple 12". |